Les inavouables de Sara Zinger

Sara Zinger a trimballé ses valises à Londres et Paris avant de s’installer à Marseille il y a huit ans. Passionnée par la musique, cette petite prodige mixe depuis ses 23 ans. Depuis, elle a pris les platines de nombreux établissements avant d’organiser ses propres soirées, les «Back Room», à la dame Noir Dancing. Rencontre.

Sara Zinger à la scène, Anaelle à la ville, cette jeune Dunkerquoise a trimballé ses valises à Londres et Paris avant de s’installer à Marseille il y a huit ans. Passionnée par la musique (et la house en particulier), cette petite prodige mixe depuis ses 23 ans. Depuis, elle a pris les platines de nombreux établissements (le Polikarpov, Arty Party) avant d’organiser ses propres soirées, les « Back Room » à la dame noir VII et à la dame Noir Dancing, au cours desquelles elle invite des DJs pointus : après Clara 3000 et David Shaw, ce sera au tour de Yan Wagner (jeudi 26 janvier) et de Morgan Hammer, avant une grosse soirée avec des têtes d’affiche – pour l’heure, le secret est entier… Alors qu’elle bosse actuellement sur un futur projet avec Amevicious, un autre résident de la dame Noir Dancing, Sara Zinger inaugure les interviews « inavouables » et nous dévoile ses petits secrets et ses gros mensonges. Rencontre.

Ta plus grosse honte en public ?
Je suis une grande traumatisée en avion. C’est vraiment un supplice pour moi d’être dans les airs. Un jour en rentrant de Calvi dans ce vieux coucou à hélices qui bouge comme un bateau pirate à la fête foraine, j’étais agrippée au bras de la mamie à côté de moi et je poussais des cris un peu fort tout au long du vol. C’est horrible, j’avoue avoir toujours l’impression que mon avion va tomber du ciel.

La chanson que tu adores écouter en secret ?
Il y a 20 ans, j’étais ultra fan du groupe All Saints et ça n’a pas changé. Malgré le type de musique que je fais, le milieu que je fréquente, je suis encore cette ado aux yeux pleins d’étoiles lorsqu’il s’agit de ce girls band. Je les ai d’ailleurs rencontrées cet hiver. Je pense qu’il y a des choses qui ne vous quittent jamais…

Un concert auquel tu as assisté et que tu assumes moyennement ?
J’en ai fait pas mal dans le genre old school dont on risque de rire aujourd’hui ! Mon tout premier concert, c’était Pascal Obispo, je devais avoir 12 ans et je vivais à Dunkerque. Là-bas, tu fais moins la difficile quand un artiste daigne venir chanter dans ta ville. Obispo, 2 be 3 , Manau… mais j’assume tout. La musique a le pouvoir de rendre la vie des gens meilleurs à un instant T. Ces artistes et ces concerts aussi ringards qu’ils puissent paraitre ont égayé mon quotidien au travers de mon petit poste radio CD jaune, dans ma petite chambre de ma petite ville du Nord. Donc : Big Up les gars !

Ton péché mignon pas vraiment mignon ?
J’adore manger des drôles de trucs au réveil : houmous, sushis de la veille, pizzas… Tout cela est très courant chez moi ! La chose la plus basique que je dois manger au petit-déjeuner c’est les oeufs et encore en France… c’est pas vraiment la coutume.

Ta mauvaise habitude / petite manie inavouable ?
J’embrasse mon chien sur la bouche ! Ouais, j’avoue, c’est un peu crade mais je l’aime vraiment trop.

Un achat que tu n’as jamais assumé ?
Quand je vivais à Paris, il y avait cette boutique de cuir à coté de mon taf, mi-boutique mi-marché, vers Châtelet. C’était un peu étrange ! Un jour, à ma pause, je passe devant et le vendeur (qui doit sûrement avoir des liens de parenté avec David Copperfield) m’interpelle. Quinze minutes après, je ressors avec deux vestes en cuir dont une bordeaux en mode trench, absolument pas mon style… et un chèque de genre 700 euro en moins dans ma poche ! Le lendemain, les effets de l’hypnose du vendeur estompés, je retourne à la boutique pour rendre les deux vestes et forcément pas de retour possible. Je ne les ai jamais portées, ni l’une ni l’autre, et des années après, j’ai fini par les jeter à la poubelle.

Le pire truc que tu as fait quand tu étais ado ?
J’étais pas vraiment une bad girl, plus le genre de fille qui bosse bien à l’école, déléguée de classe etc. La chose qui m’a marquée, c’est un jour, à la brocante de mon quartier, il y avait un stand qui vendait des bonbons et des pétards. Sous les « cap ou pas cap » de mes potes j’ai volé des pétards. Je m’en veux encore…

Le plus grand tue l’amour pour toi, c’est quoi ?
Les gens sales, ongles noirs, vernis écaillé, pas douchés depuis 2 jours. Rédhibitoire !

Un aveu que tu ne feras jamais à ta mère ?
Ma mère lit toutes mes interviews donc même si il y en avait un il n’apparaîtrait pas ici ! Il y a 2 ou 3 ans je lui ai tout de même avoué la chose que je ne comptais vraiment jamais lui dire. Je pense qu’aujourd’hui, on est à jour sur tout.

Le film que tu adores et qui te fait honte ?
Coup de foudre à Notting Hill est l’un de mes films préféré. Le fait qu’il se passe à Londres, que j’adore Hugh Grant et que j’ai un gros côté fleur bleue en fait un cocktail parfait pour moi. J’ai dû le voir près de 10 fois.

Le dessin animé que tu regardes encore ?
Je n’ai jamais regardé les dessins animés. Petite, en rentrant de l’école, je buvais mon chocolat chaud devant BBC One. Au grand désarroi de ma mère, je préférais regarder les infos Anglaises que les dessins animés. Ce qui m’a valu d’être quasi bilingue à 13 ans d’ailleurs. Même les clips en mode animé je ne supporte pas, il doit y avoir une explication psychologique derrière ça !

Liens :
> Soundcloud de Sara Zinger
> Retrouvez l’article sur la dame Noir VII
> La dame Noir Dancing sur Facebook
> Back room #3 – jeudi 26 janvier


« Les inavouables » par Madmoiselle Julie
Journaliste, DJette avec Girls on the rocks, fondatrice de Disco & Tacos, mélomane et très curieuse avant tout, Julie a fondé en 2008 le webzine Madmoiselle Julie, sur les tendances sous toutes leurs formes, de la mode à la musique en passant par la gastronomie.

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