Partisanes des sujets à contre-temps et convaincues qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire, nous avons tranquillement attendu que le mois de janvier soit derrière nous pour vous suggérer une short liste de bonnes résolutions. Un exercice que nous savons délicat tant son résultat peut vite tomber dans la fâcheuse catégorie « donneuse de leçons ». C’est donc avec une petite dose de second degré que nous vous livrons 7 idées pour (se) faire du bien à Marseille.
Erika Blu a voulu rendre hommage à sa grand-mère Renata de la plus géniale façon qui soit. Elle a ouvert un lieu appelé Atelier Renata dans lequel elle reçoit en résidence des femmes venues des quatre coins de l’Italie pour cuisiner avec elle. Une quinzaine d’hôtes se retrouvent le soir autour de sa longue table pour manger une cuisine vraie, généreuse, appréciée des familles italiennes depuis des générations.
La créativité inégalable de Jéjé Barbu, passé maître en improvisation en cuisine fait clairement de Il Capriolo une adresse incontournable. Rien d’étonnant si l’on s’attarde sur la provenance des produits cuisinés et sur le tour de main du chef connu pour son excentricité parfaitement maîtrisée.
En grimpant les marches de la rue Estelle qui mènent au Cours Julien, vous apercevrez Limmat. Un restaurant, fondu dans le décor des graffitis, qui ne désemplit pas. Depuis trois ans, la cheffe Lilian Gadola (aka Lili) travaille avec justesse les produits d’ici – essentiellement du poisson et des légumes. Une cuisine créative et spontanée qui s’accorde parfaitement à Marseille. On vous raconte.
La Brûlerie Möka, c’est le coffee shop de quartier dans lequel on apprécie flâner, discuter avec les tenancier·ère·s, se faire conseiller sur la méthode d’extraction qui correspond le mieux à nos goûts, manger des en-cas et des repas exquis mais surtout déguster du café réalisé à la perfection, avec un grain soigneusement sélectionné, puis torréfié par les mains expertes d’Iris.
La Baie des Singes. Une plage privée avec une quarantaine de transats posés sur la roche et une carte de poissons sauvages qui n’a quasiment pas changé depuis 1978. Ici, on continue d’entretenir le culte de la pêche locale. Face à l’île Maïre, en plein cœur du Parc national des Calanques, le paysage est à couper le souffle. Jeremy Colella, le petit-fils du créateur de ce lieu magique prend désormais la relève. On vous raconte.
Après une ouverture pirate l’été dernier qui lui avait valu un franc succès, Ivresse reprend du service dans cet ancien atelier de la rue Léon Bourgeois, à quelques minutes du parc Longchamp. Cette fois-ci, l’ouverture est officielle et bien partie pour durer à en juger par la fréquentation déjà assidue de sa jeune clientèle.
Caterine fait partie de ces établissements où l’on sait d’avance, en passant sa porte, qu’il va nous arriver de belles choses. Derrière Caterine, il y a Laura Samzun, Eugénie Cenatiempo et Marie Dijon. Trois amies-associées, brillantes et issues du Sud de la France, qui n’ont pas peur des défis.
Il y a quelques mois ouvrait Provisions, rue de Lodi à Marseille. Rencontre avec les deux jeunes femmes qui, après le succès du Collectif Hors Champs, se sont lancées dans cette nouvelle aventure avec goût et détermination.
Parfois le vent tourne ; et une ville comme Marseille, qui faisait fuir sa jeunesse et ses artistes il n’y a pas si longtemps, peut devenir en une ou deux saisons estivales la nouvelle terre promise des artistes en mal de soleil et d’horizons nouveaux. À la tête de cette avant-garde : Voiture 14. Un non profit space aux contours mouvants mais à la ligne artistique clairement définie par Myriam Mokdes, jeune diplômée des Beaux-Arts de Marseille.
Des robes en soie plissée à la main, des ensembles unisexes aux lignes épurées… Le tout, teint naturellement par deux filles dans un atelier près du Vieux-Port. Ce tableau engagé et poétique sur fond de ciel bleu avait tout pour éveiller notre curiosité. Connaitre leur façon de travailler, leurs valeurs et la démarche écologique et éthique qui anime ces jeunes créatrices depuis le début.
En revenant vivre à Marseille, et après avoir travaillé des années comme styliste à Paris, Julie avait cette idée en tête : faire de son appartement une galerie confidentielle d’un genre nouveau, aux antipodes des boutiques traditionnelles. Un lieu, ouvert uniquement sur rendez-vous, où les objets d’art qu’elle affectionne particulièrement s’assemblent avec justesse dans l’intimité de son intérieur.
Séjourner dans une maison d’art : le Pavillon Southway, lieu d’exposition, résidences d’artistes et chambre d’hôtes à Marseille ouvert par Emmanuelle Luciani.
Lumière tamisée, table de bistrot et ambiance très cool… Non, vous n’êtes pas au café du coin, mais dans une épicerie hype. Et en ce moment, force est de constater qu’il est plus simple de copiner, non plus un verre à la main, mais une carotte ou un poireau sous le bras.
« Jeff Koons Mucem », le titre de la prochaine grande expo présentée au printemps au Mucem a le mérite d’être clair. L’artiste américain présentera à Marseille certaines de ses œuvres les plus célèbres, dont Balloon dog ou Lobster.
